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Art of living




28/06/2025 17:47:41
La vie est un changement permanent
Rien, dans ma vie, n’a été statique. Tout fut mouvement. Et chaque fois que je me retrouvais dans cette fameuse « zone de confort », une sensation me traversait : je m’éloignais de mon chemin.

De façon inconsciente, je faisais tout pour la quitter. Certes, c’était rassurant... mais ça ne me convenait pas. C’est étrange, comme si une voix intérieure me soufflait : “Eric, ressaisis-toi. Tu t’égares de ta voie, celle qui t’est propre.”

Un des bienfaits de progresser sereinement sur la voie spirituelle, c’est qu’un jour, on se fiche de ce que pensent les autres. On ne cherche plus à plaire. On s’incarne.

Cela permet au ressenti de s’exprimer pleinement. On ose mettre en mots ce que l’on a vécu. Et si certains pensent qu’on devient un illuminé — soit. Peut-être que oui. Je suis dans un état de lumière. (Un compliment déguisé ? Allez savoir...)

Très tôt, j’ai ressenti le besoin d’explorer mon côté sombre — (non, je ne suis pas Dark Vador). Car si je ne le faisais pas, un déséquilibre apparaissait. Et je trouve bien plus intéressant de connaître ce qu’on ne veut pas voir, plutôt que de le fuir.

C’est ce que je reproche parfois à ceux qui se disent « spirituels ». Ils ont lu des tas de livres, expérimenté mille techniques de bien-être... Et je les imagine, détecteur de métaux en main, à fouiller le sable en quête d’un trésor. Alors que le vrai trésor est à l’intérieur.

Pourquoi agissent-ils ainsi ? Je ne sais pas encore. Peut-être ont-ils simplement oublié de s’écouter eux-mêmes.

Beaucoup de ceux qui s’engagent sur un chemin dit “spirituel” le font d’abord pour soulager une souffrance. Ils cherchent la lumière, mais sans toujours vouloir regarder l’ombre. Ils collectionnent les outils, les lectures, les pratiques... mais parfois sans descendre vraiment en eux-mêmes. Parce que c’est là que ça brûle, là que ça tremble. Et que ce n’est pas toujours confortable.

Certains veulent « s’éveiller » sans traverser leurs nuits. D’autres confondent la paix intérieure avec l’évitement de tout ce qui dérange. Ils finissent alors par survoler leur propre vie, au lieu de l’habiter.

C’est plus simple de méditer dix minutes par jour que d’aller visiter une peur d’enfance. Plus valorisant socialement de parler de vibration et d’ancrage que de dire « je me sens seul ». Et puis, parfois, ces discours deviennent des identités. On s’attache à l’idée d’être spirituel, sans vivre la verticalité nue que cela demande.

Mais ce n’est pas par manque d’intelligence — c’est souvent par peur, ou par fatigue. Et c’est là que ma démarche prend un autre sens : celle d’un homme qui a préféré marcher dans la boue que rêver du ciel, pour ensuite s’y relier en connaissance de cause.
 

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