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![]() | 25/08/2019 01:14:48L'oeuvre de Création DivineL´Œuvre de Création Divineou Le Jardin de l´Espérance 1) JE Oserais-je m´adresser à Toi, Souverain Qui voit plus profond en mon âme La source de mon inexprimable chagrin Ton oubli me brûle telle une flamme Dernier des pécheurs, des ignorants Plus petit que le grain de sable Pourrais-je prétendre en mourant A m´asseoir à ta divine table Foudroie moi de suite si je ne suis digne D´exhorter Ta Beauté et Ta Gloire D´autre maniére que celle maligne Qu´utilisent les montreurs de foire Brassé par la mer perpétuelle des erreurs Et au plus profond de mes entrailles Privé de ce qui crée les insanes peurs Je ne veux et désire que passer Ton Portail O Seigneur, permets moi de pénétrer Le sens de Tes paroles, en vérité Laisses-moi frôler Ton infinie Gloire Que les hommes connaissent l´Espoir Heureux suis-je d´apporter l´Amour Pour ceux qui m´aiment et m´entourent Triste suis-je de me croire éloigné De Qui dans les Cieux est Bien-Aimé Là, est ma crainte et mon angoisse Que Ton Verbe de feu, pain de Vie Soit mal compris, que je te froisse Que de Ton but je ne dévie 2) TU Tu es la gourde qui abreuve ma soif Eau Suprême aux célestes effluves Et assèche l´inondation de mon âme Soleil vivant de Lumiére infinie O Musique sublime, Arbre merveilleux Ton Saint Amour ici-bas abonde But des âmes, Modèle des Cieux Tu surplombes la Raison du monde Verbe Suprême, Ton chant résonne Nous créant depuis les dimensions ignorées Et l´esprit le plus simple s´étonne Que le passeur des ans puisse te vénérer 3) IL Que le vent tourne et les feuilles tombent L´abîme de feu dévore les insouciants Il chemíne dans les terres sombres Au milieu des plus illustres rampants Les yeux verts du maître de séant Attise et tente le tiéde indécis Ne sachant où vire le jeu des ans Médiateur de la destruction infinie Si la chute n´est dû qu´à l´ignorance Il a su profiter de ce royaume précaire Comme s´il avait eu la prescience De nos pauvres plaisirs pervers 4) NOUS O Maitre, pardonnes-nous notre ignorance Libre tu nous as fait pour t´aimer Et nous nous sommes approprié la danse Jusqu´à nous permettre de t´oublier Par le crépuscule des pensées humaines Qui contient la raison de nos douleurs Fais-toi passer au-dessus de nos peines Dans le monde nous ne sommes qu´acteurs Et si le néant nous appelle en douleurs Ne permet pas que nous t´oublions déjà Comme il existe le Maître des Couleurs Sur les genoux je t´implore tout bas Amour Eternel qui anime toutes choses Ton Essence indicible se révèle Dans ce que nous osons appeler la Gnose Bien que traitant des mystères de l´Appel Et la folie parfois saisit les coeurs Quand nous nous arrêtons à nos malheurs Une distance se creuse tel un abîme C´est l´aléniation que l´Autre estime La mer qui nous porte au loin Postule le souverain lien Le brouillard qui bouche notre vue Nous empêche de connaitre les nues Aux serviteurs de l´Empereur du Tout S´adressent les fervents adorateurs Sommes-nous dignes de ton honneur Des grands prophètes aux marabouts 5) VOUS Ecoutez ceux qui drainent la parole Verbes lumineux annonciateurs de paix Dans les cieux où l´oiseau s´envole Rayonnent les actes des parfaits Vous qui dansez dans la nuit Comment pourrait-on vraiment savoir Sur lequel il faut prendre appui Et qui ne nous laissera jamais choir L´humilité juste se tourne en haut Vase récepteur des dons gracieux Vous savez que ce n´est jamais trop tôt Etres Divins, lorsque nous invitent les cieux 6) ILS Des grands maîtres pour ceux qui pensent O, Etre sans Nom des espaces magiques Tu es filigrane de leurs renaissances Glorieux pasteurs et guerriers héroïques Anciens, divins géants des temps Qui possédaient l´unique science Ils semèrent la graine dans les champs Même jusque dans leur descendance Puisse fort rester le souvenir Des éternels Princes de la Sagesse Guettant les porteurs d´une noblesse Dont, jusqu´à l´Eden, on eut ouïr |